« On est conscients qu’il faut laisser les masques chirurgicaux aux professionnels de la santé. C’est normal. Mais quelle est la solution de rechange pour le reste des gens qui vont retourner travailler ? On voulait développer un masque avec les bonnes propriétés, même s’il n’est pas de grade médical », raconte Marie-Ève Caron, présidente de Umana.
Son entreprise fabrique habituellement des produits textiles pour nouveau-nés, comme des porte-bébés. Avec la pandémie, elle a choisi de réorienter sa production, en collaboration avec TechniTextile, le regroupement des acteurs industriels, techniques, scientifiques et gouvernementaux liés à l’industrie du textile au Québec.
Besoin de bons produits
Dany Charest, directeur général de TechniTextile, l’a aidée dans sa démarche. M. Charest souligne que les entreprises qui se lancent du jour au lendemain dans la production de masques, même s’ils ne sont pas destinés au personnel médical, doivent tenir compte de plusieurs paramètres.
« Il va y avoir de fausses protections sur le marché, prévient-il. On risque d’avoir des gens contaminés parce qu’ils ont un mauvais produit dans le visage. »
Source: La Presse, April 24, 2020
Photo: Umana
Photo legend: Marie-Ève Caron, President of Umana