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RJAM investit dans l’automatisation

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Comptant déjà 6 robots en fonction, l'entreprise devrait en acquérir 4 autres d'ici les 18 prochains mois

  Le président de Rembourrage JA Martineau (RJAM), Alain Martineau, a amorcé, il y a deux ans, une vague d’investissements qui doit s’étirer sur quatre ans. L’objectif est de se maintenir au-devant des nouvelles technologies afin d’automatiser et d’améliorer la chaîne de production. 

Le milieu du textile au Québec utilise encore de vieilles méthodes pour travailler. Afin de pallier le manque de main-d’œuvre et pour permettre une certaine croissance de son entreprise, Alain Martineau s’est tourné vers l’automatisation des différentes étapes de production.

L’entreprise étant présentement dans une phase importante de croissance, des investissements avoisinants de près d’un million de dollars ont été faits ces deux dernières années et autant seront faits dans les deux prochaines années. Ces investissements ont permis de faire l’acquisition de machines de découpe de cuir et de tissus automatique, des machines à coudre intelligentes et d’autres machines à coudre automatiques. Le déploiement de logiciels de gestion et d’optimisation du travail est aussi en cours d’implantation.

Ces nouvelles machines pourront ouvrir de nouveaux marchés à cette entreprise de Saint-Germain-de-Grantham qui fait surtout affaire avec le milieu ferroviaire. Un milieu qui se montre, la plupart du temps, imprévisible.

« Le marché des trains représente, depuis 10 ans, 80 % de nos activités. Le problème qu’on vit avec le milieu ferroviaire est son instabilité. Le client a actuellement deux mois de retard sur l’horaire de travail. Dans notre planification de production, ce n’est pas évident à gérer. On ne peut pas prendre un autre contrat d’importance en attendant parce que si un train est soudainement prêt, nous ne pourrons pas le faire. Nous avons toujours une épée de Damoclès au-dessus de notre tête. C’est pour cette raison qu’on a ouvert une nouvelle ligne de sous-traitance de découpe. Ça nous permet de combler les trous de cette façon. C’est ce qui nous sauve en quelque sorte », a expliqué M. Martineau.


Une décision salutaire

Le premier robot de découpe de bois, acquis en 2008, a probablement sauvé l’entreprise selon Alain Martineau.

« Si on remonte en 2008, il y avait quelques ébénisteries seulement qui avaient ce genre de robot. Encore aujourd’hui, il y a beaucoup d’ébénisteries qui n’ont pas de robot de coupe. Nous étions une petite usine de rembourrage qui rentrait un robot de découpe que la plupart des gros fabricants d’armoires n’avaient pas. Je me suis fait traiter de fou pour avoir acquis cet appareil, mais honnêtement, si je n’avais pas fait ce geste, à l’époque, aujourd’hui, je crois que nous ne serions même plus en affaires », a témoigné celui qui est président de RJAM depuis 21 ans.  [...]

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Source : Louis-Philippe Samson, L'Express - Drummondville, 15 juillet 2021
Photo : RJAM

 

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